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Genealogical Data from Luxembourg
Wer die Vergangenheit nicht ehrt, verliert die Zukunft; wer keine Wurzeln hat, kann nicht wachsen !
(Friedensreich Hundertwasser)
If we do not honour our past, we lose our future. If we destroy our roots, we cannot grow !
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Le doyenné de BASTOGNE
Le document renseignant sur le décanat de Bastogne comporte 272 localités dont 255 sont situées sur l’actuel territoire belge et 17 au Luxembourg, raison pour laquelle nous avons adopté ce travail régional pour l’année de “Luxembourg, Ville Européenne de la Culture 2007". Le document peut être téléchargé après avoir passé votre
commande.
Il faut avouer que nous n’avons pas retrouvé toutes les petites dépendances filiales des localités: soit le temps et l’usage ont changé de fond en comble leur nom et leur orthographe, soit le greffier qui est à l’origine de notre document l’a déformé sans le vouloir lors de la lecture parfois difficile du document original, soit c’était une désignation locale qui n’est pas entrée dans l’usage des cartographes modernes. Parfois le nom se retrouve aujourd’hui dans la désignation d’une ruelle d’un village. L’orthographe de certaines localités ne semble d’ailleurs pas encore être bien fixée de nos jours. On trouve ainsi différentes variantes pour une même localité selon qu’on consulte une carte ou un prospectus touristique. C’est que le parler wallon, - et son orthographe singulière, - exerce encore largement son influence sympathique.
En parcourant les données concernant les professions des chefs de ménage et adultes vivant d’un métier, on constate que c’est vraiment le pays des gens de la terre: plus de 3.750 se déclarent d’une profession de paysan. Ils sont entourés de quelque 380 domestiques, 122 valets et de plus de 430 bergers et gardiens de leur nombreux bétail: chevaux, vaches, brebis et chèvres. Les artisans travaillent donc en premier lieu les produits de la ferme ou servent les fermiers comme artisans spécialisés: ainsi les travailleurs du lin et de la laine sont en grand nombre: 70 tisserands, 58 fileurs de laine ou de lin, une dizaine de drapiers; les tanneurs et les cordonniers ainsi que les savetiers sont légion. Quelque 70 meuniers et ouvriers des moulins travaillent le blé produit dans les parages. Sans oublier les charrons et les maréchaux s’occupant des chevaux.
Mais le travail du bois dans cette région amplement boisée n’est pas non plus négligeable: une soixantaine de menuisiers y oeuvrent; n’oublions pas les nombreux charrons, les tonneliers et les charpentiers, représentés chaque fois avec une quarantaine d’artisans. C’est la période ou les paysans acquièrent une certaine liberté et partant une aisance modeste. Partout on est actif et on commence à construite en dur de nouvelles fermes et le mobilier, autrefois très modeste et rare devient un luxe accessible; on aménage son nouvel intérieur avec du mobilier artisanal produit sur place. Le métier d’horloger ou même d’orfèvre fait son apparition. Les maisons paysannes s’entourent de vastes pâturages et les bergeries abritant le cheptel important ne sont pas rares. Les constructions se couvrent d’ardoises, de “charbans” typiques pour la région et produits et travaillés sur place par les ardoisiers; les couvreurs en paille et en bardeaux diminuent en nombre.
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